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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 19:28

Après dix jours d'acclimatation à la contrée tropicale, 1200 piqûres de moustiques, 8 réveils à 4H00 du matin et 12 lessives, nous avons enfin franchis le pas, nous sommes partis à l'AVENTURE !!! Avec un grand A .

 

Quoi de plus aventureux me direz vous qu'un voyage de 9H00 d'avion pour une contrée où on parle à peine le français (rendez vous compte, je suis obligé de tendre l'oreille d'où le surnom de Zoreille) et où à la place du pastis ils boivent une mixture à base d'alcool de canne et de citron vert ?!? ( je te corrige FARIGOT, ça vaut quand même le coup à 6,35 €/L de ramener 5 ou 6 cubis ...).

 

Brefle, nous avons quitté notre nid douillet avec machine à laver le linge et la vaisselle pour aller sur l'archipel des Saintes et plus particulierement sur lîle de Bas où nous avons rejoins Christian dans sa cabane de jardin.

 

Le poids des mots, le choc des photos, voici le lieux et la vue que nous avons eu pendant quelques jours. Mes pêches ont été gargantuesque et j'ai failli pêcher au moins 6 langoustes (que j'ai pas osé attrapé parce que j'avais pas de gants...)

 

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Ismael a complété sa collection de piqûres de moustiques et Pauline a peaufiné son coup de soleil. Quand à moi, j'en suis encore sortie grandi d'une sagesse propre aux autochtones et de nouvelles techniques de survie ..

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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 17:35
Sur le chemin du retour, petit arrêt à Hambourg, quelques impressions de l'endroit (image à ouvrir dans un autre onglet pour zoomer)
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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 21:16

Notre séjour estonien s’est achevé par une après-midi très agréable avec Tarmo, avec lequel nous sommes très heureux de faire le point 8 ans après notre année commune à Turku.  Il nous fait découvrir les anciens quartiers industriels de Tallinn réhabilités (magnifique) et nous avons tout juste le temps d’aller prendre un verre dans le vieux centre avant de regagner les quais car le ferry Tallinn – Helsinki départ 21h nous attend déjà.

    

Enfin-lande !  Nous retrouvons rapidement nos repaires Mathias et moi et de nombreux souvenirs des moments partagés ici l’année de notre rencontre en 1999 ressurgissent.

Première étape finlandaise d’une semaine chez Sylvia et Matti à Pori qui nous accueillent chez eux comme si nous étions leurs enfants… et nous nous sentons effectivement comme à la maison. Au programme, repos, petits bricolages avec Matti  et Joel pour Mathias, baignades, trampoline et déguisements pour les filles avec les petits enfants de Matti et Sylvia qui vont et viennent presque tous les jours chez eux, journée navigation avec Matti et journée plage avec Sylvia.
    

Nous profitons de cette escale pour acheter un poele à sauna qui trouvera sa place au fond de notre jardin à Béguey. Avis aux amateurs !

    

Nous quittons Pori très heureux de ces retrouvailles et encore sans doute un peu plus complices avec Matti et Sylvia.

Direction Kustavi dans le möki de Louis et Ulla : petits chalets en bois à 10m de l’eau dans l’archipel dans un paysage splendide aux nuances de verts infinies entre les arbres et les différents lichens. Un petit paradis.



Une vraie semaine de vacance finlandaise vient de finir, au programme, réparation du toît, pêche, ramassage des myrtilles et sauna, bouh, sniff, il nous faut déjà partir.


Demain vendredi 31 juin, nous prendrons le train pour Tver en Russie. Nous avons les visas et les billets de train en poche, plus rien ne peut nous arrêter...

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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 21:11

Départ de Vilnius lundi matin et cap sur Lohusalu, l'endroit dans lequel vit une copine estonienne.

 

Après la Lithuanie qui s'était déjà bien développé ces dix dernières années, la traversée de la Lettonie nous a fait une impression encore plus marquante. Les routes y sont super, les petites villes que nous avons traversé étaient cleans avec manifestement tous les équipements nécessaires. Les trottoirs n'étaient pas défoncés, les espaces publics étaient entretenus et les fils électriques de couraient pas un peu n'importe comment sur de vieux poteaux en béton délabrés.

 

 

Nous avons dormi dans un chouette endroit juste au bord de la mer. Repas devant le coucher de soleil sur l'horizon, réveil au son des vaguelettes, le pied ! Les bords de mers sont des endroits assez inaccessibles, on peut parcourir des dizaines de kilomètres sur la route qui longe la côte sans trouver de chemin transversal pour accéder à la plage. Par contre, une fois que l'on a trouvé un chemin et un bled, on se rend compte qu'on est pas les seuls à avoir cherché le petit coin tranquille au bord de l'eau. Dans le village où nous avons dormi il y a avait manifestement eu un boum de l'immobilier et sur des kilomètres, la côte était occupée par des maisons secondaires donnant directement sur la plage. Il nous a donc été assez difficile de trouver un espace intercalaire inoccupé.

 

Yuli était triste de nous voir partir et elle se demandait pour quelle raison j'étais si préssé d'aller en Estonie. En fait j'en était pas vraiment sûr moi même, mais il me semblait avoir compris que Marion, ma copine estonienne, habitait tout près de la mer dans une maison de campagne. Quoi de plus motivant pour aller se coller tranquille quelques jours. Après 5h00 de route nous n'avons pas été déçus car Marion et son mari Taavi habitent effectivement au bord de la mer dans un superbe cottage flambant neuf avec sauna, cave à vin et home cinema. La grande classe.
 

 

Nous voilà donc ici pour deux jours, profitant du lieu pendant que les filles s'amusent avec les filles de nos hôtes.

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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 21:07

Voila deux nuits que nous sommes à Vilnius chez Yuli. C'est trop cool, la petite Yuli a fini par réaliser un rêve, elle s'est associée avec son ancien boss du "café français", Augustinas, et a ouvert un restaurant branché dans un super quartier.
 

 

Leur concept est très sympa, elle voulait faire la cuisine comme à la maison avec des produits frais qu'elle achèterait à de petits producteurs locaux, il voulait un lieu original où des artistes pourraient se produire ou exposer leurs oeuvres et ou les clients pourraient se sentir à l'aise dans une multitudes de petits espaces cosis.

 

Le résultat est bluffant, il ont trouvé une ancienne Isba à la dérive, sur une colline à deux pas du centre historique. Il a fallu sortir des tonnes de gravas du jardin et des serres et tout péter à l'intérieur pour virer les doublages merdiques en plastique des années 60. Augustinov avait pas mal d'idée d'aménagement qu'il a fait mettre sur le papier par un archi et ils ont ensuite fait bosser un menuisier pour réaliser le bar et plein de trucs sympas.

 

Le restau est ouvert depuis 7 mois et monte gentiment en puissance, on s'y sent très bien et il est devenu le QG de toute l'intelligentia locale. On y a assisté à concert punk électro à base de boîte à rythme ambiance Caïn 772, trop fresh !

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 10:14

La république Tchèque n'aura été qu'une longue ligne droite. On n’a pas vraiment pris le temps de s'arrêter si ce n'est une nuit dans le petit village de Chrast où ils élèvent des chèvres aux oreilles de Basset et où on a pu se poser pres du cercle local et y boire une bonne pivò tchèque.

En Pologne ils ont pas tout compris en matière de construction de route. On leur a pourtant donné du pognon par le biais des financements européens !?!

Mais tu peux croire ! Là ou les tchèques ont construit une belle autoroute deux fois deux voies d'ouest en est d'un seul tenant, les polonais eux, se sont contentés de rajouter une voie à la route existante.

Le résultat est assez déconcertant, tu te retrouves avec une alternance de route à deux voies et trois voies, quelque fois quatre, avec des sorties pour faire demi tour à travers le terre plein central, des feux tricolores à ne savoir qu'en faire au beau milieu de longues lignes droites, des bleds coupés en deux par des rambardes de sécurités, j'en passe et des meilleures.

En gros la route est pleine de Koniec, et toute Koleiny, heureusement on a pas eu de Wypadki et on a pu se ressourcer à Castorama. Le problème c'est que la moyenne a bien chuté et qu'on a pas pu arriver à l'heure à Auchan...

La traversée fût longue donc, mais on a passé un super moment dans le nord du pays où, en voulant aller pres d'un lac, on a atterrit dans le camping municipal local. Génial, imaginez un camp de vacance pour ados avec cantine, dancing, toutes les activités en accès libre mais dans un style soviétique très aboutit. Nous avons donc  été en présence d'un de ces camps de vacance du temps ou il était décidé par le soviet local que le bloc B irait à Odessa et que le C irait au bord du lac de Pétaouchnok en Pologne.

Les filles se sont bien baignées, et nous on s'est régalé pour 2 €  à la cantine avec une bonne soupe, un plat de purée et choux rouge, le tout arrosé d'une grenadine agrémentée de prunes. Non mais blague à part, cette partie de la Pologne est vraiment charmante, tu comprends que les Prussiens s'y soient plus. S'il y a des amateurs, je serais assez pour aller y passer un mois de juillet en camping.

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12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 21:12

Pfiuuuu, quel pied de pouvoir dépenser des Euros à nouveau. On se sent comme à la maison. C'était sympa la Suisse mais on a bien senti qu'on était pas que les bienvenus , je me suis fait faire au moins trois doigts d'honneur par des automobilistes en colère.

Etape au lac de Constance, traversée en bac et dodo au campinge. A la buvette la "Grosse Bier" de O,5l ne coûte que 2,5 € (je pense que je vais poser mes bagages par là bas un de ces quatre).

Le temps se gâte et nous prenons la route pour les châteaux de Ludwig de Bavière. Les paysages de la cholie route des alpes allemande sont féeriques, on s'attend à tout moment à voir surgir Heidi poursuivie par deux ou trois tyroliens lubriques...

Ach quelle féerie, dans le plus pur style kitch, les châteaux du roi fou sont vraiment too much. En tout cas moi, du haut du pont de Marienbruck j'en menais pas large. Deux ou trois photos, une promenade dans la forêt et cap sur Munich !

La nuit promise au bord du lac pittoresque s'est finie à côté d'un dépôt de gravier près de la route départementale. Rencontre sympa avec l'agriculteur local, notre complexe de français bordélique a considérablement diminué devant sont exploitation bordélique. Super sympa il nous a offert des oeufs de ses poules et en échange, nous l'avons gratifié d'un de nos pâtés maison. La compète est maintenant lancée entre les delicatessen de bavière et le gros pâté Lou Gascoun du Sud Ouest .

Munich c'est cool, on se fait éclater la panse pour pas cher avec une bonne grosse chopine de bière. On a  commis l'erreur de prendre 4 portions et on a du finir les assiettes des filles, on est sorti en roulant ...

Le soir nous avons rejoint notre amis Andy de Bayreuht (1, 98m, 95kg), Atomic Andy pourront nous dire car Her Doctor n'est pas très fier de l'avouer mais il bosse pour Areva depuis peu. Sa future femme Ute nous a gratifié d'un barbecue gargantuesque et nous avons passé une super bonne nuit dans le camping car destroy au milieu d'un des quartiers les plus chics du bled. Les voisins nous regardaient pas mal en coin.

Fini l'interlude bavarois, à nous les grandes étendues de l'Est. Tayau tayau, sus à la République Tchèque .

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 08:36

Samedi 4 juillet.

 

Ach ! La Suisse. Tout n'est qu'ordre et beauté, luxe calme et volupté.

      

Passage de la frontière pépère sur les coups de 18h00 après un départ initialement prévu à 10h00 s'étant transformé en 15H00.

Merci Lamine pour le Yassa Boeuf ! Il faudra vraiment essayer d'enlever le grain du piment la prochaine fois. Je le sens à l'entrée et à la sortie (spéciale dédicace à Farigo 1er).`
 

 

Bon, à part la proportion de Porsches, Maserattis et autres Ferraris, c'est pas très différent de par chez nous la Zuitzerland. Ils ont mème des coteaux avec des vignobles qui surplombent la Garonne locale, une espèce de rivière vachement large qu'ils appellent Lac Léman.

J'ai vu pas mal de caves coopératives, mais because on était dimanche elles étaient toutes fermées, normal quoi, si tu veux aller au cellier de Graman t'y va pas un dimanche hé patate!

Dommage, j'en aurais bien pris un cubis de leur vin à 12 francs (suisses) le litre.

En attendant, on a passé une nuit féerique dans un endroit très sûr avec vue imprenable sur le lac.

ls sont bizarres ces suisses, en allant chercher le pain à vélo, j'ai vu une quantité improbable de pubs pour agences de sécurités , alarmes et autres coffres forts. Surprenant lorsqu'on se promène entre La sauve et Targon, auraient ils des choses à cacher ces gens là ?

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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 11:31

Ca y 'est !

 

Après les Deymes au Congo, la Gobinière Kirikipaite est fière de vous présenter les nouvelles aventure de la famille Deymier dans les "Deymes au pays des Soviets".

 

Il en aura fallu du temps pour que nous prenions la route, un départ le samedi 6 juin, un retour le dimanche, un départ le lundi, un retour le vendredi, un re départ le lundi un arrêt à Eyssal et nous y voici enfin. Sur la route. On the road comme dirait Jack.

 

LA MARIE ! J'MEN VAIS AUX CHAMPS !

    

 

Le début des vacances aura été plutôt studieux. Notre magnifique vohnmobile trônant fièrement devant la maison de Fanny et Hugues, nous avons goûté pendant deux semaines aux joies de la vie à la ferme. Nos copains ont repris il y a de ça trois ans des parts dans une GAEC en biodynamie. La ferme associe la culture des plantes aromatiques à l'élevage de vaches à viande, elle est située sur les pentes d'un petit vallon au fond duquel coule une jolie rivière.

Depuis qu'il sont arrivés, ils ont développé une petite production de fromages et Hugues a considérablement varié et amélioré le cheptel. Pour pouvoir continuer à travailler dans de bonnes conditions, ils ont pour projet de construire une grande étable de 400m2 avec fromagerie et griffe à foin.  C'est pour aider à couler les dites fondations que nous avions initialement été conviés à venir passer le mois de juin sur la ferme.

 

De vicissitudes en contre temps, le projet béton a vite viré aux travaux des champs et réparations en tout genres. 

 

Notre vie a été rythmée par les traites, il faut à Hugues se lever à 6H00 pour aller chercher les vaches au champs et les ramener à l'étable, puis une heure de traite à la main ; la réparation de la bétaillère ou de la plomberie de la laiterie, la préparation des repas gargantuesques des travailleurs, l'escalade des bottes de foin, la baignade au ruisseau ou la pêche à la ligne et le fauchage et le pressage du foin. Quelle vie ! Bien qu'enthousiasmante sur une courte période, je me demande si nos petits métabolismes fainéants supporteraient longtemps les réveils au chant du coq et les couchés tardifs, le tout agrémenté d'une bonne dose de travail physique et du stress que génère la gestion d'une petite entreprise soumise à la pression du marché et aux aléas climatiques.

 

Pauline connaît maintenant tous les secrets de l'élevage des vaches et sait même les traire. Lola ayant décrété qu'un de ses plus beaux pyjamas, pourtant rose, était moche, elle l'a donné en pâture aux veaux qui nous l'ont rendu plein de merde et de boue. Hugues et Fanny ont deux filles décalées d'un an chacune avec les nôtres, le courant est bien passé. Pauline a fait la maîtresse et s'est faîte rembarrée par les autres lorsqu'elle était trop fatigante, Aléna a montré au reste du groupe sont super terrain de jeux au milieu des bottes de foin avec ponts, tunnels, toboggans et tout et tout, Zita est tombée amoureuse d'Ismaël et Lola flippe toujours autant devant les grosses bestioles. 

Nous avons étrenné notre super matériel de pêche acheté à grands frais chez décathloche dans la rivière qui coule au fond du vallon, grosse expédition. Il a fallu tout d'abord trimbaler toute la marmaille composée d'Aléna, Zita, Clément, Pauline, Lola et Ismaël dans le C 15, trouver le spot adéquat entre les rangées d'arbres pour jeter l'hameçon. Ensuite il a fallu jongler entre les pleurs des uns et des autres car bien sur nous n'avions que deux cannes à pêche pour six. Mais quand même, et au joie ! Nous avons pêché un piti poisson, je vous raconte même pas les visages des enfants.
    

 

Dernier jour chez Hugues et Fanny. La bétaillère fonctionne, la courroie de distri du partner est changée, le foin est rentré et le cagibi à cochon est prêt à être étrenné. Dernière mission avant de partir, faire migrer les sept cochons dans leur nouvel enclos. J'ai revétu pour l'occase le maillot LARURAL pour porter haut et fort les couleurs de l'Entre Deux Mers.

Quelle galère, ces morpions de cochons nous en ont fait voir, et va-z-y que je me barre dans la forêt, que je défonce la clôture , que je reviens me vautrer dans ma fange...

    

Au final, lorsque nous avons quitté nos amis, nous comptions 3 cochons dans l'enclos et 4 en vadrouille dans les champs. 

 

ON ZE ROAD AGAIN

 

Aventure nous voicis, 200 km de route poussiéreuse à avaler dans notre pouissant pamping car cheveux aux vents, grisés pas la vitesse. 

 

On peut dire que ça s'est passé à peu près comme ça (à 60 dans les côtes sur l'autoroute), jusqu'à que dans les montagnes ou nous nous étions égarés. SHRONK !!! :

 

"O put... c'est quoi ce bruit ! Amélie, dit moi d'où ça vient !?!

- Ben je sais pas moi, on dirait que ça vient du placard.

- Bon, on doit plus être très loin, on continue (angoisse à peine contenu)

- Papa, papa, c'est quand qu'on arrive ?

- O toi tais-toi, tu vois pas qu'on a un soucis à régler là !!!

- Bouh, snif, bouh, snif

- SHRONK SRHONK ( une roue se bloque dans la descente )

- ET M..... , ça y est c'est foutu !!!  On va pas y arriver (il faut dire qu'il commence à faire sacrément noir). Bon, je descend voir !

- Paaaapaaaa, c'est vrai qu'il est cassé le pamping car ?

- MAIS NON !!! C'est bon on va y arriver alors tais toi et laisse moi me concentrer sur la route !

- Bouh snif, bouh snif...

- Calme toi ma puce, papa est fatigué et on a un soucis, laisse le tranquille le temps qu'on arrive, après ça ira mieux.

- Ca y est !!! Je vois la maison, on est sauvés ! "

 

J'espère modestement à l'aide de ce dialogue, avoir rendu l'ambiance qui a régné dans notre pamping car de la bonne humeur sur les derniers km de notre deuxième étape. Notre soirée s'est quand même terminée sur une note positive car Phanoue et Cedric sont arrivés cinq minutes après nous et nous avons pu ouvrir une bouteille de rouge et partager un gros plat de pâtes.

 

Le diagnostic est sans appel, après démontage de toutes les roues, pour finalement tomber sur la panne à la quatrième, le roulement que je venais de changer est naze. Il a été littéralement désintégré et nous avons frôlé la catastrophe car comme chacun sait " quand les roues pètes, c'est la mort sûre".

    

 

Notre séjour dans les Monédières aura donc été conditionné par l'attente de la pièce pour réparer. 

 

Cédric a eu son Bac Pro et Phanoue a passé notre dernier jour charrette sur la préparation de son oral de diplôme argicole. Ca ne nous a pas empêché d'aller à la soirée moule frite de Treignac organisée par l'amicale sportive du bled, à la fête forraine où Phanoue a manqué tabasser un bon père de famille qui voulait lui piquer son auto tampon, d'aller au lac EDF et de tondre les moutons. Le tout agrémenté de moultes libations bien sûr. 
    

      

Mardi 30 juin au matin. J'ai récupéré le roulement, le camion est réparé. Nous faisons un bisou ému à Phanoue et Cédric et partons rejoindre notre ami Gawelle à Lyon avant de continuer sur Grenoble où Dédèle, la soeur d'Amélie, vient d'avoir sa petite Adji.

 

LES MONTAGNES DE LYON, QUE C'EST BÔ !

 

Voyage nickouel, malgré un arrêt sur une aire d'autoroute pour resserrer la roue qui faisait Shronk shronk à nouveau. On touche du boit ça ne fait plus de bruit mais je vais acheter un moyeu d'avance à la casse.

L'arrivée sur Lyon est très sympa, la descente du Massif Central est bordée de joulis petits châteaux et de villages charmants. 

Gawelle trépigne d'impatience, elle nous attend avec force barbecue de merguez et saucisses Hallal dans son charmant château de Villeurbanne. What a surprise, elle habite effectivement un château entouré de barres HLM. Nous y passons une super soirée, un gros ptit dèj et nous donnons rendez vous en Roumanie à la fin du mois d'Août.

 

ADJI EST ARRIVEE.

 

Qu'elle est belle ! Elle pèse deux kilos huit et n'a pas les cheveux en escargots (dixit Lola). Dédèle est resplendissante, elle a assuré comme un chef et s'affaire déjà partout dans leur appartement de St Martin d'Hères. Cette étape aura été l'occasion pour nous tacher de régler les deniers problèmes qui se posent. Nous n'avons toujours pas de carte grise et il nous faut partir avec une ou deux pièces d'avance. Pour la carte grise, on fera sans, on la récupérera sur la route dans un bureau Chronopost (comme à Casablanca pour celle de la 505) et pour les pièces c'est bon, j'ai trouvé une super casse tenue par des russes qui m'ont rassuré sur le fait que je n'en trouverai pas en Russie. Cool. 

    

 

Inch Allah, c'est pas grave, on y va, le temps pour nous de mettre ces quelques lignes sur le net et on part pour Genève. Nous dormirons ce soir en Suisse (si les autorités nous laissent passer).

 

 

 

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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 15:00

La préparation :

C'est par un après midi pluvieux que nos quatre aventuriers du froid prirent la route pour Coppenhague. Ojectif, acheter un mat pour  le bateau.


Après avoir embarqué dans la "BX homologuée 5l aux 100" de Gégé alias Gérart nous avons retrouvé Michel alias "Mikael swei" à la maison du fleuve.
Premier enguelo, Miguel, alias "Mikael di fumpf" à oublié les clefs du cadenas. Grosse gueulante de Gérart :
"mais je te l'avais bien dit qu'il fallait bien prendre les clefs, si ça avait été moi je te dis pas ce que j'aurais pris "
Chargement des consignes de bière, vérification minutieuse de l'arrimage  du matos sous l'oeil vigilant d'un Gérart toujours attentif à la règlementation routière.

Arrêt à la station service et check de la consommation de gasoil. Le résultat est décevant la voiture consomme 5l75 alors que Gérart nous avait assuré qu'elle n'en consommait que 5. Réflexion mesquine de Mikael di Fumpf
"tu nous a promis une voiture à 5 l, tu paieras la différence !"
Ce sont décidément de vrai gamins ces deux là, toujours à se chercher chicane !

La météo n'est pas franchement des plus clémente, la pluie nous rattrape dès les premiers kilomètres. La tension monte du côté Mikael di Fumpf, avec -1,5°c annoncés en Allemagne on sûrement croiser la neige. Kein probleme, nous avons trois paires de chaines dans le coffre mais pas une n'est adaptée aux roues de a citroën. Mikael reste optimiste " bah, même si c'est pas tout à fait les mêmes ça doit pouvoir marcher ! Avec un peu de bol quoi."

Gérart est un conducteur rassurant qui respecte les limitations de vitesse, mais va comprendre pourquoi, il n'arrête pas de se faire flasher ;

www.jailesmonges.com

Mission accomplie, le godet a été déposé au fin fond de la forêt de Sologne. Pour nous remercier le propriétaire des lieux nous a régalé d'un petit encas Hypocalorifique à base de pâté de cerf, de cubis et de Poire d'Olivet. Ce nom restera à jamais gravé dans la mémoire de Mikael fumpf qui nous avoua n'avoir jamais goûté d'une poire aussi goûteuse. Le redez vous a donc été pris pour jeudi prochain, jour de marché, pour aller acheter sur place de cette gnole fameuse.

Reprise de la route pour se rapprocher de Paris et y dormir. Après deux ou trois conneries professées par notre GO Mikael di Fumpf, perte de connaissance de celui çi. Réveil intempestif :
"Bon les gars là je pense qu'il serait bien que l'on s' arrête dès que poss..  GEGE tourne à droite y a un hotel Etap, on est pas sûrs d'en trouver un plus loin."
Nous virâmes donc à droite et dormîmes dans une chambre douillette 4 couchages pour la modique somme de 12€ par personne.
Réveil à 6h00 du mat après une négociation difficile de Mikael 5 pour essayer de grapiller 10 mn de sommeil. Ptit déj bien sous tout rapport, obligation de s'ignorer parcequ'on avait déclaré que trois personnes à l'accueil.
Départ 7h15, Gérart trépigne :
"Putain mais y fait ch.... le Mikael, s'aurait été moi qu' aurait trainé comme ça je te dis pas le saxo que j'aurais pris. Je vais le pourrir quand il va arriver tu vas voir comment."
Arrivée dudit Mikael
"Comment, mais la voiture n'est pas chaude !"
Pourrissage du Gérart
"Ouais mais ça fait cinq plombes qu'on attend...."
Retournement de situtation
"Ouais mais au lieu de m'attendre t'aurais pu aller faire le plein et faire chauffer la voiture plutôt que de médire dans mon dos sur comment je te fais attendre...."
Réponse de Gérart estomaqué
" ... "
La route est chargée sur la francilienne, erreur d'aiguillage du catpain de soirée, petit détour de 20 mn pour faire du Gazouze et là, la triste vérité nous assomme. La Bx homologuée 5l en a consommé 8,5. Remarque en appartée de Mikael.
"Ca va lui coûter cher à ce pauvre Gérart".
10 km plus loin nous apprenons que nous allons rencontrer de la neige sur la route. La tension monte. Mikael veut faire part de ses états d'âme sur son futur blog "www.jailesmonges.com"
"parceque moi tu comprends, si y a un truc qui me fais flipper, c'est la neige, surtout quand je conduis pas et que je suis pas tout seul."


Road to ze Est !

Depuis 50km nous sommes entourés de neige, la tension monte...
"Gégé tu sais on n'arrivera pas plus vite si tu roules à 110 au lieu de 90 !"

12h05 ON PASSE LA FRONTIÈRE !
Remarque de Gérart
"avec toute cette neige et ces cabanes en bois on dirait noël !!!".
Bon, maintenant il est temps de remettre la main sur les coordonnées du premier camping car de la liste car bien sur, tous les hot spot wifi qu'on nous avait promis, on en a pas vu un seul. Et va z'y que je te cherche un Mac do, et va z'y que je parlemente avec la populace, rien de marche. Nous finissons par entrer dans un magazin de cuisine et y trouvons un vendeur sympathique auquel nous expliquons dans un allemand approximatif.
"J'ai une question sur internet, vous savez le "33 carillon" "
Il semble comprendre et nous imprime gentiment une carte du coin.

La trouvaille

La neige qui ne nous avait pas lâché jusque là se fait de plus en plus pressente et le froid se met dans la partie. La montée vers le petit bled de Krutcheid se fait donc précautionneusement sous  l'oeil attentif de Mikael di Fumpf qui ne ne se prive pas de force commentaires sur les dangers de la route enneigée. Gérart sent monter la pression, il est au bord du craquage.
Enfin, dans la petite zone industrielle d'un bled de 1000 personnes nous trouvons le concessionnaire de wohnmobiles. Ya de la neige partout, la nuit commence à tomber et il n'y a personne. Nous trouvons le wohnmobile, en faisons trois fois le tour et partons à la recherche de quelqu'un. Le concessionnaire voisin donne un coup de fil à son voisin et le propriétaire des lieux arrive. C'est une dame, elle a la cinquantaine, elle est plutôt souriante et elle ne va pas tarder à assister au balais des narvalos autours du véhicule.
Le plan était simple, Gérart et Mikael zwei faisaient les tontons sceptiques pendant que Mikael Fumpf et moi même faisons les jeunes tout plein d'enflamme prêt à tout pour acheter le vohnmobile. Manque de bol, au bout de cinq minutes, et devant la beauté de l'engin, Gérart inverse les rôles et n'arrête pas de me dire.
"Il est trop bien, c'est bon là, tu vas pas pinailler, si tu le prends pas, moi je l'achète."
Et nous y allons des vérifications d'usage, démarrage à froid, vérification des niveau et état de l'huile, petite marche avant et marche arrière, allongeage sous le camion pour voir la corrosion, petite moue sceptique devant les bruits suspects. La vendeuse se demandait vraiment à qui elle avait à faire....
Retour dans le bureau, négociation,
"Vous le vendez combien ?
- 3900 €
- Oui mais sur l'annonce il était à 3600 €
- C'est vrai, va pour 3600 €
- Mais en fait c'est quoi votre dernier prix ?
- Allez, festpreis 3500 €
- Oui mais vous comprenez, en France, on va devoir repayer les certificats de conformité, il va y en avoir pour 600 €, vous nous le faîtes à 3200 €
- 3400
- Allez 3350, on coupe la poire en deux.
- Ok, va pour 3350. "
Et voilà, nous avons donc acheté un magnifique Hymer 550 sur base Fiat pour 3350 €. Comble de la négociation, nous obtenons de pouvoir passer la nuit dans un des camping car du magasin. Le vendeur est trop sympa, alors que nous étions prêt à dormir dans notre vohnmobile flambant neuf, il nous dit qu'il fera trop froid et va nous faire chauffer un de ses camping car dernier cri à 38 000€.

L'enfer du froid

Tout heureux de notre achat, nous partons fêter le vohnmobile au restaurant à deux pas de la. Manque de bol nous ne mettons pas si facilement la main sur le lieu prévu et nous enchainons les demi tours et les marches arrières pour trouver un endroit ou manger. Nous nous retrouvons de fil en aiguille sur une portion de route ou la circulation est bloquée. En voulant voir ce qui se passe, Mikael di fumpf met un pied à terre et réalise que le sol est complètement verglacé. Fini la rigolade, maintenant c'est du sérieux nous devons rapidement trouver une portion dégelée et un endroit ou manger si nous ne voulons pas que la mutinerie ne gagne notre traducteur. Plus de peur que de mal, Gérart nous véhicule jusqu'au bled dans lequel nous passerons notre plus typique soirée allemande, arrosée de force Bier und Schwartz schnapps. Nous n'en menions tout de même pas large même à pied dans les rues verglacées.
Après une nuit fort sympathique dans le vohnmobile mis à notre distribution, nous réglons les dernières formalités et prenons la route pour Puttgarden. Désormais notre équipe sera scindée en deux, Gérat und Mikael Zwei d'un côté, Matias und Mikael Fumpf de l'autre.

La caravane passe

Peu de choses à dire sur les 500 km que nous avons parcouru à travers l'Allemagne si ce n'est que le seul arrêt que nous nous octroyammes fut dans un magnifique Ikea. Dépaysant non ? N'empêche que cela valait le coup que l'on s'y attarde car notre vohnmobile se trouva ainsi équipé de la vaisselle et des casseroles nécessaires à notre survie, Miguel d'une charmante paire de petits niglos en peluche, Gérart, d'une superbe peau de mouton imitation ours polaire et d'un beau coussin rouge en satin et enfin Mikael zwei d'une couette et d'un drap. Autant de biens qui nous étaient alors in-di-spen-sa-bles.
Arrêt à Lubeck pour manger un bout, euphorie des marchés de noël et leurs vin chaud, trouvage du petit restaurant typique et enfin craquage devant l'étendue de la note. Nous nous sommes bien fait plumés par le serveur souriant qui parlait françouse ..
Mikael fumpf pourra vous témoigner de cette nuit qu'il passa dans notre magnifique vohnmobile mais c'était vraiment Klasse !
" alors là Matias, y a rien à dire, il ne manque vraiment rien dans ce vohnmobile, mieux que dans celui à 38 000 € "







`Kobenhaven enfin !

Réveil rapide et cap sur Puttgarden. Après deux jours sans se doucher, une légère odeur commençait à poindre, heureusement pour nous il y avait des douches dans le bateau. Le plan était simple, descendre en vitesse de la voiture, foncer à la douche, puis aller "frais et dispo" se prendre un petit dèj' à la terrasse panoramique du bateau. C'était sans compter sur la fourberie de Scanline qui avait été placer la douche à la même hauteur que les bagnoles soit trois ponts sous l'étage des passagers dans un endroit ou nous étions à mille lieux de les chercher . Dépitée, la partie "sénior" de notre team s'était rabattue sur son ptit déj' remettant à plus tard la toilette tant espérée. Heureusement que la partie "junior", dont je suis l'unique représentant, avait trouvé la douche et en avait pris une avant d'aller l'indiquer aux autres. Le crédit temps était donc bien entamé quand ils se ruèrent  sur les douches, négligeant leur repas pour être prêts à temps pour la sortie du bateau.
John Mast, l'endroit ou nous trouvâmes le mat, est une petite entreprise prospère d'une dizaine d'employés qui ne semble pas connaître la crise. Ma parole mon cousin ! Son magasin est rempli d'aluminium et de platin, de quoi se refaire avant de retourner en France. Il a fallu faire vider leurs poches à Gérart und Mikael Fumpf qui étaient prêt à partir avec 5kg de manilles en inox dans chaque fouille.
Sympa mais pas trop chez John mast. Après nous avoir fait faire le tour du propriétaire en attendant que les ouvriers aient fini leur pause, le commercial nous lache sur le parking et dans le froid avec notre mât sur les bras et un morceaux de moquette. Bah, après tout, qu'espérions nous. L'opération sanglage a donc pris une bonne heure avec moultes tergiversations, déplaçage d'essieux et autres points d'ancrage, mais finalement nous en vînmes à bout et prirent la route du centre de Coppenhague.
Là encore, et vu que nous sommes un team organisé, deux objectifs, toucher la sirène parcequ'il paraît que ça porte bonheur et aller à Christiania parceque c'est cool et qu'on peut pas voir des quartiers comme ça dans toutes les villes d'Europe. Opération sirène réalisée sans accrocs, si ce n'est qu'on avait pas de tee-shirt "La Rurale" à lui mettre sur le dos, qu'à cela ne tienne, ce sera "Le Festin" qui ramassera la mise. Opération Christiania aussi mais en dix minutes, nous n'avions pas de couronnes en poche et il ne fallait pas tenter trop longtemps Gérart sinon nous l'aurions laissé à un coin de rue à fumer des tarpés autours d'un bidon plein de feu en discutant chien avec un local. En tout cas c'est sur, l'année prochaine, Gérart il va passer ses vacances là bas en camping car qu'il achète en Allemagne.

La retraite Danoise

Telle les armées napoléoniennes vaincues par le froid et la faim, voici 15 heures que nous retournons vers le sud, même pas une petite boite de vitesse de mercedes 190 à se mettre sous la dent....
Nous avons fait un dernier plein de Bittburger à la frontière Hollandaise et allons traverser le pays dans le noir. Le réveil aura lieu Inch allah en Belgique pour un plein de Leffe.


Les pieds nickelés rentrent au bercail !

Comme prévu nous avons réussi à dormir en Hollande. Pas de chance pour Gérart, nos pérégrinations de la journée nous ayant ralentis, il n'aura eu la chance de voir ni Amsterdam, pas sur la route, ni Brussel, trop loin, et aura dû se contenter d'une aire d'autoroute minable à 30 C le chiotte et 2 € la douche (la douche sera remise à plus tard). Lot de consolation, lors d'un arrêt prise de renseignement sur les casses, nous avions acheté un bon gros sac de petites patates allemandes. Ces patates, alliées au cubis de Gato Negro du bateau pour la Hollande, de quelques knakis et d'une bonne rasade de gnole ont rudement égayé cette soirée et contribué à un beau concert de ronflements qui s'est prolongé jusqu'à 9H00 (pour un départ prévu à 7...)
C'est bon là, on commence à bien prendre nos marques dans le Vohnmobile, on snobe tous les cafés, on se colle devant les Mac Do pour bouffer des pâtes et utiliser le wi-fi, de vrais vagabonds des routes.
Bref donc, à oui, les pieds nickelés rentrent au bercail. Vous vous demanderez peut être le pourquoi d'un titre laissant planer le moindre doute sur la mécanique huilée d'un voyage parfaitement organisé et minuté au pays de Mercedes et Angela ?
Le fait est que pour cette dernière journée de route, nous avions prévu de nous lever tôt, de rouler tranquillement et d'arriver en fin de soirée à la maison.

Le plan ne s'est pas tout à fait déroulé ainsi. Départ tardif eu égard au rouge et aux patates ; arrêt prolongé au stand bière pour faire le plein de bonnes gueuses belges ; crevaison 10 km après la frontière ;  remplacement du pneu et popote dans le Vohnmobile ;  séparation du team en deux groupes, un groupe Autoroute, un groupe Nationale, le groupe autoroute se plante et rebrousse chemin sur 30 km, le groupe nationale oublie une clé et rebrousse chemin lui aussi.

Bilan, à 16h00, nous avions parcouru 150 km et à 17H00, nous entrions fièrement dans le bouchons parisien de fin de semaine. Il est 21H12 et nous sommes à 130 km au sud de Paris, bravo les Pieds Nickelés !




La maison enfin !


Nous sommes arrivés à quatre heure du matin, harrasés mais heureux !


Dès le lendemain matin j'ai amené ma petite smala déjeuner en vohnmobile (je crains que les équipements ne tiennent pas le choc très longtemps avec les filles Deymes), nous avons passé l'après midi en vohnmobile au bord du lac de Laromet et nous dormons ce soir pour la première fois en vohnmobile en famille.


Ma parole mon cousin, on loue la maison on habite dans la caravane !


FIN

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